Visiter le site : Réalisation et réparation de toits en tavillons
Un site pour explorer les particularités du métier de tavillonneur: quelles sont les diverses techniques utilisées pour la pose de ces revêtements de bois, quelles sont les essences de bois y convenant, quels sont les outils nécessaires, sur quel genre de construction se trouvent des toitures ou des murs en tavillons, quelle sont les conditions pour prétendre à une contribution de la part de l'Etat pour payer une restauration d'éléments en tavillons. Ce site présente le travail de L.Carrel, tavillonneur en Suisse romande: également désignés sous le nom de bardeaux selon les régions, les tavillons sont des planchettes de bois qui s'utilisent pour la couverture des toitures et des murs afin de les isoler tant des différences de températures que des aléas de la météo. Cet artisanat est authentiquement traditionnel et se rencontre sur bien des chalets, granges et édifices publics du temps jadis. Le métier de tavillonneur est unique dans ce sens qu'il s'agit d'un artisanat ancien maîtrisé par très peu de professionnels: cette activité se rencontre essentiellement dans les alpes suisses, et se pratique surtout dans le cadre de rénovation de bâtisses anciennes, qu'il s'agisse de fermes, de granges, de chalets ou de constructions publiques dont il s'agit de maintenir le caractère historique. Membre de l'Association Romande des Tavillonneurs, Lucien Carrel vous explique sur ce site sa profession de tavillonneur. Par le biais de quelques d'images et de textes, il vous fait comprendre sur quel genre de bâtiments les tavillons sont posés, quelle est l'originalité de cet artisanat, quelles sont les techniques de pose et quels sont les atouts incontestables de cette façon de protéger tant le toit que les façades des chalets: un parcours instructif entre technique du bâtiment, histoire et architecture. Employés comme couverture de murs et de toitures, les tavillons sont fabriqués dans du bois de sapins ou de chêne ayant poussé en montagne et s'étant vus abattus entre novembre et février. Sur les toits, la pose compte des recouvrements horizontaux et verticaux, capables d'assurer une bonne étanchéité et une grande résistance, ce qui est primordial dans des régions alpines où les amplitudes de climat sont souvent très importantes.