Alors que la fin de l’année scolaire approche, et malgré un contexte particulier dû au covonavirus, de très nombreux futurs bacheliers voient approcher, peut-être avec appréhension, les dernières étapes de leurs démarches Parcoursup et, par conséquent, le début prochain de leurs études dans le supérieur. Pourtant, malgré l’ensemble des dispositions mises en place pour accompagner les futurs étudiants dans la construction de leur cursus universitaire, nombreux sont ceux qui en cours ou en fin de première année, estime s’être trompé d’orientation et se posent la question d’une réorientation avec le stress que cela peut engager. Pourtant, une erreur d’orientation n’est en rien une fatalité. On vous en dit plus sur ce sujet parfois jugé épineux.
Le choix épineux de l’orientation postbac
Si avec Parcoursup les lycéens comment à construire leur projet d’études supérieures dès l’année de Première, le choix de l’orientation postbac n’en reste pas moins complexe. En effets, les étudiants font face à de nombreuses questions avec plus ou moins de facilité, chacun ayant ses propres forces et ses propres appréhensions.
Et de fait, nombreux sont celles et ceux qui, à 16, 17 ou 18 ans, ne parviennent pas à se projeter dans la construction de leur parcours personnel. Le choix de l’orientation peut alors devenir un véritable casse-tête. Pour certains il peut s’agir d’un manque de maturité. Pour d’autres un manque d’information. Enfin certains jeunes ne parviennent tout simplement pas à se projet dans un projet d’étude ou un projet professionnel.
Avec des tels interrogations ou de telles appréhensions, il n’est donc pas étonnant que bon nombre d’étudiants se rendent compte, en cours ou en fin d’année, que le parcours choisi n’est finalement pas celui qui leur convient. Fort heureusement il existe des solutions pour une réorientation réussie.
Se réorienter en cours ou en fin d’année
Jeune étudiant, vous vous êtes rendu compte durant votre premier semestre que vous n’étiez pas à votre place dans la filière choisie ? Sachez que les universités peuvent vous offrir l’opportunité de rebondir sans attendre la rentrée suivante en changeant de voie pour le second semestre, sous certaines conditions bien entendue. Ainsi, une telle réorientation n’est possible que pour certaines filières. Ainsi, il peut exister des passerelles vers des domaines proches. Si passer de la psychologie à la sociologie est possible, envisager passer de l’histoire à la biologie sera très certainement impossible. Si vous souhaitez changer de filière en cours d’année, rapprocher vous de votre université dès les mois de novembre/décembre.
Lorsque des passerelles ne sont pas possible en cours d’année, ou lorsque votre projet d’études reste flou, il peut être intéressant de prendre le temps de reposer les choses pour définir avec plus de précisions et de certitudes ce vers quoi vous souhaitez vous projeter. Des établissements, le plus souvent privés, mais parfois des filières universitaires, vous permettent ainsi de continuer à suivre des enseignements tout en donnant une importance toute particulière à la définition d’un projet d’étude et d’un projet professionnel fort. Ainsi en est-il par exemple des établissements IFF Europe qui propose un DU de niveau Bac+1 avec une forte dimension orientation qui permet même d’intégrer certaines formations en deuxième année.
La problématique financière de la réorientation
Pour bien des étudiants et des familles, une erreur d’orientation postbac peut poser des questions sur le plan financier. En effet, les études elles-mêmes et la vie étudiantes (logement, nourriture, transport…) ont un coût certain qu’il faut pouvoir assumer. Le désir de réorientation peut donc être source de tension et d’angoisse financière.
Comme évoqué dans le paragraphe ci-dessus, réorientation ne rime pas forcément avec perte d’une année grâce aux possibilités de changer de cursus en cours d’année ou aux cursus d’aide à l’orientation qui pour certains permettent de valider un bac+2 et donc, éventuellement de postuler directement en deuxième année dans certaines filières.
Enfin, si tel est votre problématique en tant qu’étudiant ou que parent, il peut être intéressant d’envisager les mois à venir avant une prochaine rentrée universitaire comme une période de réflexion, mais aussi une opportunité pour l’étudiant de trouver un travail d’appoint pour résoudre la problématique financière tout en prenant le temps de réfléchir à son parcours.