La création d'une société coopérative et participative (SCOP) repose sur un régime plus humain, plus collaboratif et plus équitable dans le partage des richesses. Zoom sur ce nouveau mode de fonctionnement de l’entreprise qui se veut révolutionnaire vis-à-vis la société commerciale classique.
Un système de gouvernance partagée
La SCOP se démarque des entreprises traditionnelles par son système décisionnel plus juste. Tous les collaborateurs peuvent intervenir dans les prises de décisions importantes pour l’entreprise. Ils ont même la possibilité d’élire leurs dirigeants et de voter en assemblée générale. Ce qui permet une meilleure transparence dans le mode de gestion. Cette démarche qui apporte un souffle nouveau dans le monde du travail.
Un partage des bénéfices pour un meilleur épanouissement financier
S’épanouir financièrement est aussi un des objectifs de la création d’une start-up en SCOP. Les collaborateurs peuvent acheter des parts sociales et être associés de l’entreprise. Ils profitent aussi d’une meilleure redistribution des bénéfices, au moins 25 % pour les salariés et 33% au maximum pour les associés.
Une implication renforcée des collaborateurs
Contrairement au système d’entreprise classique, les salariés ne sont pas uniquement motivés par l’appât du gain. En plus d’être entièrement mêlés au processus de prise de décision de l’entreprise, nombre de collaborateurs de start-up coopérative partagent les mêmes idéaux professionnels. Cette particularité implique un meilleur investissement des salariés dans la vie de l’entreprise. C’est également un moteur infaillible pour booster la motivation de tout un chacun afin d’atteindre les objectifs fixés.
Une protection des valeurs de l’entreprise
Au sein des sociétés coopératives, les statuts juridiques permettent aux collaborateurs de préserver la vision première de l’entreprise. En effet, selon la législation, ces derniers doivent obligatoirement être majoritaires, avec au moins 51% du capital. Par ailleurs, ils doivent détenir 65% des droits de vote. Ces spécificités leur permettent d'avoir le quasi-contrôle absolu sur l’entreprise. Par conséquent, les salariés pourront prendre des décisions sans risque d'être contrecarrés par un actionnaire.