La périodicité des visites techniques dépend du type de véhicule. Tous les véhicules particuliers doivent être soumis à un contrôle technique au bout de 4 ans à compter de la date de première mise en circulation du véhicule. Par la suite, le contrôle technique doit être effectué tous les 3 ans. Les véhicules particuliers de plus de 25 ans immatriculés dans la série normale sont soumis à une visite technique tous les ans. Les véhicules de plus de 25 ans immatriculés dans la série collection sont soumis au contrôle technique uniquement avant leur immatriculation dans ladite série. Les poids-lourds, les utilitaires dont le poids total en charge est supérieur à 3 tonnes PTC > 3T et les véhicules de transport sanitaire sont soumis au contrôle technique tous les ans. Ils doivent être présentés en charge afin d’effectuer correctement les contrôles de freinométrie.
Comment se déroule-t-il ?
Le contrôle technique consiste en une visite au cours de laquelle le contrôleur passe en revue 9 fonctions principales du véhicule. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre guide sur les 132 points du contrôle technique.
Si le contrôleur découvre une ou plusieurs défaillances sur votre véhicule (3 types de défaillances possibles), il vous l’indique sur le procès-verbal du contrôle technique. Vous disposez alors de 2 mois pour effectuer les réparations dans un garage puis les faire constater au cours d’une contre visite Pour plus d’informations, vous pouvez consulter notre guide sur la contre-visite.
Quand devez-vous faire le contrôle technique ?
Votre premier controle technique boufféré doit être réalisé dans les 6 mois qui suivent la date du 4e anniversaire de la 1e mise en circulation de votre véhicule motorisé. Notez enfin qu’aucune convocation ne vous sera envoyée. Autrement dit, le contrôle technique sera entièrement à votre seule initiative. Pour ne pas l’oublier, n’hésitez pas à vous créer une alerte spécifique.
Où le contrôle technique doit-il être effectué ?
Pour la réalisation du contrôle technique, il suffit de vous rendre dans l’un des nombreux centres agréés disséminés dans l’Hexagone. A l’occasion du contrôle technique, il s’avère nécessaire de présenter votre carte grise – l’on parle désormais de « certificat d’immatriculation ». D’ailleurs, il faut savoir qu’une photocopie de votre carte grise ne pourra pas être acceptée. Veillez donc à présenter l’original ! Enfin, notez que le coût du contrôle technique peut varier d’un centre agréé à l’autre.